samedi 27 août 2011

Potosi + Sucre + Santa Cruz

Nach unserem ziemlich rudimentären Aufenthalt in Uyuni begeben wir uns nun in zivilisiertere Gegenden, wobei das Wort in Bolivien mit Vorsicht zu gebrauchen ist. Erste Stadt auf unserer Liste ist Potosi, einst groesste Stadt der Erde dank seiner Silberminen. Die Stadt ist angenehm, auch wenn das Atmen schwer fällt auf 4000m Höhe. Die grosse Sehenswürdigkeit Potosis ist die Casa de la Moneda, der Ort, and dem das Geld Boliviens gedruckt wurde. Zu Beginn bestanden die Münzen aus ausschliesslich aus Silber und wurden hauptsächlich  für die spanische Krone produziert. Nach der Unabhängigkeit Boliviens lieferte de Casa de la Moneda nur noch für das eigene Land. Die Produktion dauerte fort bis in die 50er Jahre und heutzutage werden die Scheine in Frankreich produziert und die Münzen in Chile und Kanada. Auf meine Frage, warum Boliviens in diesem wichtigen Punkt seine Souveränität aufgegeben hat, und sein Geld im Ausland drucken lässt, antwortete ein Bolivianer, der schon viel in der Welt herumgereist ist: "Wegen der Korruption. Die Korruption liegt in der menschlichen Natur begründet, ist aber auch manchmal darüberhinaus kulturell in einem Volk verankert. Meiner Meinung nach ist es günstiger, das Geld im Ausland drucken zu lassen, trotz der Lieferkosten und der weitaus höheren Stundenlöhne im Ausland..."
Danach gehts weiter nach Sucre, der schönsten Stadt Boliviens, die zugleich konstitutionnelle Hauptstadt ist (auch wenn Bolivien de facto von La Paz aus regiert wird). In Sucre besichtigen wir ein Museum, in dem die Unabhängigkeitserklärung Boliviens ausgestellt ist. Da sich die älteste Universität Boliviens in Sucre befindet, ist die Stadt bis heute Sitz der meisten Anwaltskanzleien des Landes. Erstaunlicherweise gibt es in Bolivien über 50.000 Anwälte für eine Bevölkerung von knapp 10 Millionen. Über ein halbes Prozent der Bevölkerung! Dieser Prozentsatz ist wahrscheinlich weltweit einmalig. Gleichzeitig dürfen wir von einem überaus gut gebildeten Guide lernen, das Bolivien das Land mit den meisten Regierungswechsel ist, und 20% der Präsidenten einen nicht natürlichen Tod erlitten haben. Trockener Kommentar des Guides: "Präsident von Bolivien zu sein, ist ein heisser Job: in 2 von 10 Fällen endet man mit einer Kugel im Kopf. Aber c'est la vie. No risk no fun!".
Da der Landweg von Sucre nach Santa Cruz über 15 Stunden in Anspruch nehmen würde, und der Luftweg nur eine halbe Stunde dauert, entscheiden wir uns fûrs Flugzeug. Sobald wir den Airport verlassen, schlägt uns das tropische Klima entgegen, denn Santa Cruz liegt bereits im Dschungelflachland Boliviens und ist nicht allzuweit von Brasilien entfernt. Auch der Unterschied hinsichtlich der Bevölkerung ist frappierend. Die Einwohner von Santa Cruz wurden sowohl von Aurelie als auch von mir als wesentlich hübscher empfunden als die restlichen Bolivianer. Auch hier macht sich also die Nähe zu Brasilien bemerkbar.

Après Uyuni, nous visitons Potosi. Il s'agit d'une ville à 2 visages. Le premier est lel visage touristique classique. Comme la ville a été pendant 1 temps la plus grande ville d'Amerique Latine, à tel point qu'elle était comparée à Paris ou Londres, elle abrite encore de jolis monuments baroques coloniaux, notament le Palais de la monnaie où les pièces en argent étaient fabriquées pour l'Espagne puis pour la Bolivie. Malgrè ses jolis aspects, la ville est quand même située à 4000 mètres d'altitudes, ce qui en fait un climat peu clément et surtout très froid la nuit. 
Le deuxième aspect de la ville est un peu plus caché. Potosi s'est fortement agrandit grace à l'exploitation de l'argent situé au Cerro Rico qui domine la ville. Les réserves d'argents étaient impressionantes et les espagnols l'ont bien compris. Ils ont vite imposé la Mita, sorte d'esclavage temporaire (c'est la seule chose qu'ils ont copié des Incas) et des centaines de milliers d'indiens et d'Africains sont morts dans ces mines. Encore aujourd'hui, l'exploitation continue avec des outils rudimentaires. Les ouvriers utilisent du mercures, des explosifs et tombent malade au bout de 10 à 15 ans puis meurent de silicose. Les salaires sont misérables, les conditions de vies extrèmement difficiles. Le matin, ils passent 1 heure à préparer leur mixture à base de feuilles Coca car c'est la seule chose qui les fait tenir toute la journée, accroupis, dans la chaleur très forte ou le froid glacial. Beaucoup de tours opérateurs organisent la visite de mines afin que les touristes vivent une expérience très forte. Nous avons préféré de ne pas le faire.

La visite de Sucre est plus tranquille puisque la ville est seulement située à 2700 mètres d'altitude. C'est la plus belle ville de Bolivie, avec ses façades toutes blanches son plan harmonieux et ses jolis bâtiments. 
Il s'agit de la capitale du pays même si tous le pouvoir est basé à la Paz. Cette ville nous permet de faire quelques visites, quelques achats et de découvrir la cuisine locale.

Notre étape bolivienne se termine à Santa Cruz, capitale économique du pays. Il s'agit plutôt d'une escale technique puisque notre vol pour Buenos Aires part de Santa Cruz. Pour atteindre la ville, nous avons le choix entre 15 à 20h de bus sur des routes qui tournent beaucoup et bien souvent non asphaltées ou 25 minutes de vol... Nous n'avons pas hésité très longtemps, vous vous doutez bien, même si l'idée de prendre un vol avec une compagnie bolivienne ne nous réjouissait pas trop. Finalement, tout s'est bien passé, même si nous avons du reconfirmer notre présence dans l'avion plusieurs fois pour ne pas être victime de surbooking mais aussi pour s'assurer que le vol n'était pas modifié. Au final, nous avons donc pu visiter très rapidement Santa Cruz, ville pas très belle à l'exception de sa place centrale mais ville à l'ambiance plus brésilienne que Bolivienne: chaleur lourde et humide, tenues plus sexys, palmiers un peu partout... Ca donne envie de découvrir le Brésil, qui sait peut être notre prochaine destination...




















70 - 71. Tag (22 - 23. August): Uyuni (Bolivia)

Nach unserem Nordargentinien-Trip entschliessen wir uns erneut nach Bolivien zu reisen, um den groessten Salzsee der Erde, die Salar de Uyuni, sowie die beiden Städte Potosi und Sucre zu sehen. Die erste Etape stellt somit die Salar de Uyuni, die wir nach einem Zwischenstopp in Tupisa, der ersten Stadt hinter der argentinisch-bolivianischen Grenze, erreichen. Der Ort Uyuni ist ziemlich trostlos, aber zugleich unausweichlich, da sich dort sämtliche Agenturen befinden. So buchen wir also einen eintägigen Trip, der die Besichtigung eines Vulkans sowie des Salzsees beeinhaltet. Der Salzsee ist äusserst beeindruckend, aber im Gegensatz zu vielen anderen Touristen habe ich mich nach ca. 1 Stunde sattgesehen. Wenn alles weiss ist, langweilt man sich halt ziemlich schnell...

Finalement, nous voici de retour en Bolivie. Nous essayons de faire ce que nous n-avions pas pu visiter en partant de San Pedro de Atacama a cause de la neige. Nous profitons donc de la proximite de Salta avec la Bolivie pour retourner dans ce pays que nous n-avions pas vraiment eu le temps de decouvrir.
Du coup, nous prenons 1 bus jusqu a la frontiere avant d atteindre Tupiza, petite ville du sud qui devait etre notre base de depart pour visiter le Sur Lipez et le Salar de Uyuni dans un circuit de 4 jours. Mais comme les nombreuses agences boliviennes qui proposent ce type de tour ont du mal a s organiser, il fallait attendre 1 jour de plus pour faire de voyage et malheureusement, la fin de notre voyage approchant, nous ne pouvions pas attendre 1 jour de plus. Du coup, nous avons decide d aller directement sur Uyuni et de visiter le Salar en 1 jour. C est surement dommage mais on n avait pas trop le choix. Bon, il faut aussi dire que les conditions extremes proposees pour la visite du Sur Lipez ne nous ont pas trop encourages a tout faire pour le visiter. En effet, les habitats etant tres sommaires dans cette region et comme tout est situe au dessus de 4000 metres d altitude, il n est pas rare de dormir dans des gites a -20 degre la nuit avec juste quelques couverture, sans eau et electricite et ce pendant 3 jours... 
Bref, tout ca pour dire que nous avons rejoint la charmante ville d Uyuni (je plaisante, elle est tres particuliere avec ses rues qui ne menent nulle part et ses 0 degres des que la nuit tombe...). Nous avons d ailleurs pu profiter d un modele de douche assez inedit puisque cette fois, les toilettes etaient carrement sous la douche. Ca peut avoir son avantage mais quand meme!!!
Le lendemain, visite du Salar en 4*4 accompagnes d un couple de Bresiliens qui fait le tour des Ameriques en moto et d un couple de Venezuelien colonel de l artillerie de Chavez... Plutot interessant! D autant plus que le Salar de Uyuni, plus grand Salar du monde (les salars sont des etendues de sable, en general des anciennes mers assechees ou/et des activites volcaniques) est vraiment spectaculaire. Rouler sur ces etendues de blanc aveuglant a un cote vraiment irreel. Nous sommes egalement montes sur la moitie d un volcan, ce qui nous a permis d avoir une magnifique vue sur le Salar et surtout nous avons visite une grotte qui abritait des momies Incas, hum ca fait bizarre! J avais un peu peur d etre decue par le Salar mais pas dutout. C est vraiment a voir, tellement unique.















lundi 22 août 2011

65 - 69. Tag (17 - 21. August): Umgebung um Salta / Region autour de Salta

Nach unserem Aufenthalt in Salta erkunden wir die Umgebung mithilfe eines Mietwagens, da in dieser Gegend nur sehr wenige öffentliche Verkehrsmittel exisitieren. Die erste Tour führt uns Richtung Süden, vorbein an mehrfarbigen Canyons nach Cafayate, und von dort zurück nach Salta zurück. Die zweite Tour führt uns zuerst Richtung Westen, nach San Antonio de los Cobres. Der Weg dorthin ist ziemlich atemberaubend und führt über einen Pass auf ca. 4000 Meter Meereshöhe. Der Ort selbst könnte einem Lucky-Luke-Comics entstammen. Tags darauf gehts über eine Schotterpiste zu den Salinas Grandes, den groessten Salzseen Argentiniens, und von dort zurück Richtung Salta. Alles in allem zwei wunderschöne Touren. Die Fotos folgen, sobald wir eine halbwegs vernünftige Internetverbindung haben.

Malgrè nos corps malades, nous essayons de profiter des magnifiques paysages qui entourent Salta. Heureusement, nous sommes chacun malades à notre tour donc il y en a toujours un qui est suffisamment alerte pour conduire. Le début de notre tour nous amène vers Cafayate, jolie petite ville entourée de vignes que nous atteignons en passant par les petits villages perdus dans la Puna (pampa atour des 4000 mètres d'altitude). Les paysages sont magnifiques, en particulier la quebrada située juste avant Cafayate. Le retour vers Salta est tout aussi impressionant avec la Quebrada de la Conchas, roches rouges sculptées par l'eau et le vent.
La deuxième partie de notre tour saltañesque nous amène à San Antonio de las Cobre, situé à 3700 mètres d'altitude. POur arriver dans ce village perdu au milieu de pampa semi desertiques, nous sommes obligés de passer par des cols à plus de 4000 mètres d'altitude. Sur le chemin, nous croisons des vigognes, lamas et anes et surtout nous suivons la route du train de las nubes, train essentiellement touristique qui passe par des endroits plutot incroyables. Par contre, San Antonio est assez surprenant. Balayé par les vents, il abrite une population indienne qui travaille dans les mines des environs. L'ambiance qui s'en dégage est très étrange. On a vraiment l'impression d'etre perdu au bout du monde.
Enfin, nous terminons notre visite de la région par la Quebrada de Humanhuaco, classé par l'hunesco, qui est certes très belle avec ses roches roses, vertes, rouges et blanches mais qui reste moins impressionnante que les paysages traversés autour de Cafayate.