dimanche 31 juillet 2011

47 - 48. Tag (29 - 30. Juli): Valdivia

Nach einem 11-stündigen Nachtbustrip mit einem schnarchenden Nachbarn kommen wir halbtot in Valdivia an. Valdivia ist ein mittelgrosses (ca. 140000 Einwohner) Staedtchen in der Seenregion und liegt am Zusammenfluss zweier Flüsse. Die Stadt selbst ist nicht gerade umwerfend schön, hat aber dennoch einen gewissen Charme, was vorallem an seiner besonderen Lage liegt. Der erste Tag geht dank unserer etwas eingeschraenkten Aufmerksamkeit relativ schnell vorüber. Dafür nutzen wir den zweiten Tag umso mehr: da wir die Stadt bereits am ersten Tag ausreichen erkundet haben, entschliessen wir uns, das Umland zu entdecken. Mit einem Minibus begeben wir uns in das Mündungsgebiet des Flusses und von dort aus mit einer Fähre zum anderen Flussufer. Dabei haben wir das Glück, einen sonnigen Tag zu erwischen, was du dieser Jahreszeit hier eher selten ist. Valdivia ist auch bekannt als regenreichste Stadt in ganz Chile... Die Küste ist sehr schön und die Landschaft erinnert ein bisschen an die Region Quebec in Kanada.

Nous prenons un bus de nuit direction Valdivia, ville à 11 heures au sud de Santiago afin de rejoindre la région des lacs. Ici, contrairement au Nord du Chili, il pleut et même beaucoup. Du coup, c'est très vert, humide et froid. On se croirait un peu au Canada. Nous visitons rapidement la ville construite au bord d'un grand fleuve et tout près de l'océan. Le plus intéressant dans la ville est son marché qui longe le port et surtout ses grands phoques à fourrure qui se dorent la pillule en attendant que les marchants vident les poissons. Ils grognent, ils eternuent, mais surtout ils dorment... Comme les chiens d'Amérique Latine d'ailleurs...
Bon, le premier jour, nous ne faisons pas grand chose parce qu'un bus de nuit, ca fatigue quand meme, surtout lorsque notre voisin de derrière ronfle trèèès fort et que nous sommes assis près des toilettes.
Bref, le lendemain, nous prenons le bus pour atteindre un petit village de pêcheur situé dans l'estuaire du fleuve. Après un repas de poisson ultra frais, nous continuons à longer la belle côte découpée sous un beau ciel bleu. Je crois que la nous avons été particulièrement chanceux. La balade se termine par un petit ferry pour visiter le village d'en face. Une belle journée qui devrait se terminer par une belle brasserie Alemande: devinez qui est content?
Fauler Hund 4 / Chien paresseux 4

Flussmündung in der Nähe von Valdivia / Embouchure du fleuve a cote de Valdivia
 
Flussmündung in der Nähe von Valdivia / Embouchure du fleuve a cote de Valdivia

 
Flussmündung in der Nähe von Valdivia / Embouchure du fleuve a cote de Valdivia


Fauler Hund 5 / Chien paresseux 5

Im wahrsten Sinne des Wortes abgebrannte Diskothek / Discotheque qui donne confiance

Kompetenter Computerhandel / Service IT competent


Moderner Laden / Petit magasin bien moderne


Der einzige nicht eingeschlafene Hund in Chile / Le seul chien qui dort pas (encore) en Chili

Stadtzentrum / Centre, Valdivia

Markt / Marche, Valdivia

Seeloewe / Phoque a fourrure

Fouquaultsches Pendel / Pendule de Fouquault, Valdivia

U-boot / Sousmarine

Tier sonnt sich auf dem Hoehenruder des Uboots / Phoque bronze sur le sousmarine

44 - 46. Tag (26 - 28. Juli): Santiago

Nachdem wir nun den nördlichen Teil Chiles ausgiebig erkundet haben, kommen wir heute in der Hauptstadt an. Mehr als ein Drittel der chilenischen Bevölkerung lebt in Santiago, wodurch die Stadt eine aussergewöhnliche Stellung in politischer, wirtschaftlicher und kultureller innehat. Es gibt wahrscheinlich wenige Staaten, die mehr zentralisiert sind, als Chile. Die Stadt selbst ist im Gegensatz zu Lima und La Paz vollkommen "modern" im westlichen Sinne und lässt sich kaum von amerikanischen Grossstädten unterscheiden. Bis auf eine Ausnahme: die Umgebung und die damit einhergehende Luftverschmutzung. Da Santiago von teilweise über 6000 Meter hohen Bergen umgeben ist, befindet sich die Stadt fast ganzjährig unter einer Dunstglocke. Manche halten Los Angeles ja schon für luftverschmutzt. Die, die das behaupten, waren noch nicht in Santiago... Abgesehen vom Smog hält die Stadt relativ wenig Überraschungen bereit, da sie, wie bereits erwähnt, weitaus weniger "exotisch" ist wie die Hauptstädte von Peru oder Bolivien. Nichtsdestotrotz verbringen wir zweieinhalb Tage dort, da die Stadt doch relativ gross ist, und wir einen vernünftigen Überblick bekommen wollen. Dabei besichtigen wir auch den Alameda-Palast, den Amtssitz des chilenischen Präsidenten. Dieser Palast hat eine aussergewöhnliche historische Bedeutung, da genau dort am 11. September 1973 (nicht zu verwechseln mit 2001) Augusto Pinochet einen Putsch vor den Augen der Weltöffentlichkeit gegen den damals amtierenden Präsidenten Salvador Allende durchführte.

Finie la nature, les grands espaces, nous arrivons à Santiago, la capitale du Chili qui regroupe un tiers de la population totale du pays, soit près de 6 millions d'habitants. La ville est située dans une très belle vallée fertile entourée d'énormes montagnes enneigées dépacant les 6000 mètres. Malheureusement, cette situation géographique est à l'origine du plus gros problème de Santiago: la pollution. Il est rare d'avoir un ciel complètement dégagé et donc souvent compliqué de profiter du beau paysage car le ciel a bien souvent une couleur marron-gris due à la pollution. Ca gache quand même un peu la balade...
A part ca, Santiago est une grande ville moderne sans grand charme mais pas désagréable. Il faut dire qu'une grande partie du Chili a régulièrement été dévastée par des tremblements de terres, tsunamis, innondations... Du coup, la plupart des monuments anciens n'ont pas résisté. Pour Santiago, il reste quand même quelques beaux quetiers animés comme Bellavista ou assez originaux comme le barrio Brasil. Quelques monuments comme la Moneda qui avait été détruite aussi mais c'est une autre histoire...Et puis la ville est plutôt animée avec des zones piétones, ses étudiants (d'ailleurs tous en grève depuis 2 mois. Il faut dire que l'université peut couter jusqu'à 20000 euros par an au Chili!) ses grandes places, le marché et le fameux Donde Augusto qui cuisine les poissons et fruits de mer ultra frais que l'on peut trouver à Santiago. 
Sinon, A Santiago, j'ai été prise d'un petit moment de nostalgie. Nous avons donc acheté le Monde et d'autres magasines francais (vive les capitales). Et puis comme ca ne suffisait pas, nous avons décidé de dormir dans l'hotel Paris, rue Paris...:-) Bon l'hôtel n'était pas trop mal si ce n'est des douches assez étranges (eau trop chaude et entrée dans la douche par le wc!) Ca me permet de faire une petite parenthèse sur cette partie des chambres d'hotel qui a ma fois son importance. Alors, certes, nous ne dormons pas dans des hotels de luxe, loin de la, mais depuis notre arrivée en amérique latine, la salle de bain de notre futur hotel est toujours un motif d'inquiétude. Donc la première étape en réservant un hotel est deja de demander s'il y a de l'eau chaude. Car en particulier au Pérou, une bonne partie des hotels ont l'eau mais pas chaude. Parfois, il faut attendre de faire couler l'eau pour se rendre compte qu'ils n'ont pas ouvert l'arrivée d'eau chaude et donc voir le proprio pour le lui demander. A la Isla del Sol par exemple, il n'y avait pas l'eau courante sur l'ile (pourtant entourée d'un lac d'eau douce) et ce sont des mules qui partent tous les matins remplir des bombonnes d'eau... Nous avons également eu droit au panneau solaire qui fonctionne tout le tempsà l'exception des 2 semaines par an où il ne fait pas soleil à Iquique (pas de chance) Et puis après il y a les systèmes de douche, toujours différents jamais performants. Sans parler du fait que les salles de bain ne soient jamais chauffées (comme le reste d'ailleurs) et qu'il fait en moyenne 0 degrès la nuit... Qui a dit que les voyages forment la jeunesse?
Büroviertel / Quartier d´affaires, Santiago

Fussgängerzone / Zone pietonne, Santiago

Rentner beim Schachspielen / Personnes du troisieme age en train de jouer, Santiago

Hauptpost, Poste centrale, Santiago

Geschichtsbeladener Präsidentenpalast (Alameda), Palais presidentiel (Alameda) chargé d´histoire

Der Gipfel des Schwachsinns: Einstieg in die Dusche erfolgt ueber die WC-Seite! / Si vous voulez prendre une douche il faut passer par les toilettes. Vive l'intelligence!

Uni im Streik / Fac en greve (comme en France)

Wollknäuel / Boule de poil

Geschäftsviertel / Quartier d´affaires, Santiago

Filmplakat / Affiche pour LE film de l'année

mardi 26 juillet 2011

42 - 43. Tag (24 - 25. Juni): Valparaiso

Nach einem Bustrip kommen wir spaetnachmittags in Valparaiso an. Leider bekommen wir von dem Charme der Stadt zuerst wenig mit, da der Himmel wolkenverhangen ist. Am zweiten Tag haben wir jedoch mehr Glueck und wir koennen die Stadt bei Sonnenschein geniesen. Die Stadt ist beruehmt fuer ihre Handlage. Jede freie Parzelle wurde irgendwie bebaut und das dadurch entstandene Chaos traegt wesentlich zum Ambiente von Valparaiso bei. Aufgrund des guten Wetters entschliessen wir uns, ein Boot zu mieten. Dessen Kapitaen zeigt uns bei einer halbstuendigen Fahrt durch die Bucht die wesentlichen Sehenswuerdigkeiten des Hafens und  wir koennen nebenbei noch eine hervorragende Aussicht auf die Stadt geniessen.
Da unsere Herberge eine Kueche hat, koennen wir das erste Mal seit dem Beginn unserer Reise selber kochen, was eine angenehme Abwechslung nach eineinhalb Monaten Restaurant- und Marktbesuchen darstellt.

Valparaiso... Rien que son nom suffit à voyager! Il s'agit d'un grand port, à une époque meme, le plus grand port d'Amérique Latine aujourd'hui beacoup moins important et donc un peu décrépit. Mais Valparaiso, c'est surtout une ville colorée, construite autour d'une jolie baie sur des "Cerro" (petites montagnes) à des endroits assez improbables. C'est aussi la ville qui a vu naitre ou vivre les personnalités chiliennes les plus célèbres, de Pablo Neruda jusqu'à Pinochet! Je ne dirais pas que Valparaiso est une jolie ville mais elle a beaucoup de charme. La ville se divise en 2 parties: la ville basse, ou centre economique avec ces petites tours, ces monuments historiques et son port, et la ville haute avec ces ruelles tortueuses, colorées, construites à flanc de coline, parfois en piteux état mais heureusement de plus en plus restaurées . Et pour y accéder, on peut prendre les escaliers mais nous avons le plus souvent opté pour les ascenceurs, sortes de petits funiculaires. Bref, c'est une ville à voir.
Nous avons même failli y rester plus longtemps que prévu car Matthias a entendu son dos craquer pendant la nuit et s'est fait un joli tour de rein. Nous avons donc effectué une visite imprévue dans cette ville: le chyropracteur, un Américain un peu brutal, Docteur Flynt, membre de la garde nationale américaine, qui après quelques cracs assez forts lui a remis le dos en place... Nous pouvons donc continuer notre chemin vers Santiogo. Heu, la seule chose est que je dois porter toutes les valises en attendant que le dos soit  complètement remis, soit 35 kg environ. Une vraie mule!!!

Aurelie + Pablo Neruda

















samedi 23 juillet 2011

40 - 41. Tag (22 -23. Juli): La Serena - Elquital / Vallee de Elqui

La Serena stellt einen willkommenen Zwischenstop auf unserem Weg ins Elqui-Tal dar. Das Tal ist beruehmt fuer die Produktion des Pisco. Die Stadt selbst ist ganz nett, hat einen Haufen Kirchen (27!), ist aber insgesamt nicht herausstechend.  
Am naechsten Tag begeben wir uns ins Elqui-tal, genauer gesagt nach La Vicuna und Pisco Elqui. In Pisco Elqui wollen wir urspruenglich eine Pisco-Distillerie besuchen, was wir jedoch wegen des unverschaemt hohen Eintrittspreises fuer die Besichtigung (knapp 10 Euro pro Person. Eine Flasche Pisco kostet nur die Haelfte) abblasen. Gluecklicherweise ist dafuer der zweite Ausflug um so beeindruckender: ein Besuch der lokalen Sternwarte. Wo bei der Begriff Sternwarte leicht irrefuehrend bzw. verharmlosend klingt. Die in Chile ansaessigen Sternwarten sind auf keinem Fall mit der Neumarkter Sternwarte zu vergleichen. Die Sternwarte mit dem bisher weltweit groessten Spiegeldurchmesser liegt bereits in Chile und die zukuenftig groesste mit 42 Meter Durchmesser wird ebenfalls in Chile liegen. Der Spiegel wird in Deutschland hergestellt und mit Produkten aus ... franzoesischer Herkunft gereinigt. Fuer Chile selbst haben diese Einrichtungen einen gewaltigen Vorteil, da das Land 10 % Nutzungszeit umsonst bekommt. Der Guide ist sehr kompetent und vor allem in der Lage, relativ komplexe Zusammenhaenge selbst fuer  den Ottonormalverbraucher verstaendlich darzustellen. Am beeindruckensten war der Saturn, bei dem man durch das Teleskop die Ringe sehr gut beobachten kann. Alles in allem ein rundum gelungener und vor allem interessanter (sogar fuer Aurelie) Abend.

Que ca fait du bien de se promener dans les rues propres d'une ville á l'occidentale... Ca peut paraitre bizarre comme ca, mais juste se promener sur un trotoir terminé, ne pas entendre de coups de klaxon intempestifs et ne pas avoir peur en traversant la rue. Sinon, La Serena est une ville agréable, au bord de la mer, qui compte 27 églises (c'est important!!!) et qui a été en grande partie reconstruite au 20eme siecle en style colinial, tremblements de terre obligent.
Nous essayons de gouter la gastronomie locale, composée de poissons et de fruits de mers mais meme si les produits de base sont bons et frais, l'élaboration des plats reste très basique et plutot étouffe-chrétien.
Bref, une étape agréable sur notre chemin mais pas un souvenir impérissable.


EN tout cas, c'est une belle étape pour rayonner dans la région. Nous partons dons le lendamain pour visiter la Valle del Elqui, connue pour sa relative verdure (premier coin un peu vert après les centaines de kilomètres de desert complètement vide) qui permet l'élaboration du fameux Pisco et donc de la boisson nationale (avec le Pérou), le Pisco Sour. La vallée est jolie, plutot touristique et également habitée par toute une floppée de hippies persuadés que la Valle del Elqui est le centre énergétique de la planète et que les petits hommes verts aiment bien venir par ici. C'est peut être l'eccès de Pisco Sour, je ne sais pas. En tout cas nous nnous n'avons pas vu de soucoupe volante. Il faut dire que nous n'avons même pas visité de distillerie de Pisco parce que la visite coutait presque 10€, plus cher qu'une bouteille. 
Mais le soir nous sommes allés dans un observatoire astronomique ouvert aux touristes. En fait, cette région du désert de l'Atacama est connue pour son ciel très pur car l'air est très sec et il y a peu d'habitations qui illuminent la nuit. Du coup une part importante des plus gros observatoires de la planète sont construits par ici. Nous avons donc vu Saturne et ses beaux anneaux, des ansembles d'étoile qusiment insisibles à l'eoil nu. Et puis notre guide passionné nous a expliqué plein de choses avec humour en plus. Vraiment un bon moment!

Zentrum / Centre ville, La Serena

Zentrum / Centre ville, La Serena

Fauler Hund 1 / Chien paresseux 1

Zentrum / Centre ville, La Serena

Hunde- und Katzenfutter / Bouffe pour chiens et chats paresseux

Fauler Hund 2 / Chien paresseux 2

Fauler Hund 3 / Chien paresseux 3

Strand / Plage, La Serena


Ohne Worte / Sans commentaire

Pisco Elqui