dimanche 4 septembre 2011

Mention Spéciale : la Bolivie

Bevor wir unseren kleinen Blog beenden, müssen wir noch ein  bisschen unserem "Lieblingsland" widmen: Bolivien.
Mehrmals während unserer Reise haben wir uns Gedanken gemacht über den allgemeinen Entwicklungsstand der verschiedenen Länder, die wir durchquert haben. Hier unsere persönliche Rangliste:
1. Chile
2. Argentinien
.
.
3. Peru
.
.
.
.
.
.
4. Bolivien

Die leeren Zeilen sollen verdeutlichen, das ein grosser Unterschied zwischen Chile und Argentinien auf der einen Seite sowie Peru und Bolivien auf der anderen Seite besteht. Das mit Abstand am weitesten entwickelte Land ist Chile. Unvergessen unsere Ankunft in Iquique: ich habe bisher niemals einen saubereren Airport gesehen, und die Gepäckkontrollen würden selbst amerikanische Zöllner vor Neid erblassen lassen. Und die Strassen! Welch ein Genuss, nach wochenlangen Hoppelpisten in Peru und Bolivien auf Strassen zu fahren, die in Punkto Qualität selbst deutsche Autobahnen in den Schatten stellen können. In einem globalen Massstab würde ich Chile schon ziemlich nah am europäischen Niveau ansiedeln.
Auf Platz 2 folt Argentinien, das zwar ein bisschen weniger gut entwickelt wie Chile ist, aber immer noch relativ zivilisiert ist.
Danach folgt erst mal lange nichts... bis man auf Peru stösst. Peru ist eindeutig kein entwickeltes Land, sondern eher zwischen 3. Welt und Entwicklungsland einzustufen.
Und danach kommt erst mal wieder nichts um am Ende des Tunnels nicht auf Licht sondern auf Bolivien zu stossen. Um es kurz zu fassen: wer Bolivien gesehen hat, kann nicht mehr tiefer fallen. Er ist bereits ganz unten angekommen. Man soll ja normalerweise nachsichtig sein, doch wenn man von einer Sch....  in die nächste fällt, und dass ca. 20 mal am Tag, geht einem irgendwann die Geduld aus.
Ein paar Beispiele:
wir haben zwei Sitzplätze für den Bus von Uyuni nach Potosi reserviert. Pünktlich zur Abfahrtszeit befinden wir uns gutgelaunt im Bus bis wir feststellen, das das Busunternehmen es tatsächlich fertiggebracht hat, unsere Sitzplätze 3 mal zu verkaufen. Das heisst einmal an uns, und dann noch an 2 weitere Paare. Und das trotz der Tatsache das der Bus nur halbvoll war!
2. Beispiel: wir fahren mit gemächlichen 100 km/h von Potosi nach Sucre. Die Strasse ist einer der wenigen in Bolivien, die in relativ gutem Zustand ist. Wir sind allein auf der Strasse bis wir in 500 Meter Entfernung ein Auto sehen, das darauf wartet die Strasse zu überqueren, um von einem Reisfeld in ein anderes Feld zu kommen. Und ratet mal, wann dieses hübsche Auto dann schlussendlich unsere Strasse überquert? Natürlich genau dann, wenn wir uns auf seiner Höhe befinden. Wir sind wohlbemerkt die einzigen weit und breit auf dieser Strasse. Ein schwerer Unfall konnte nur aufgrund der schnellen Reaktion unseres Fahrers vermieden werden.
3. Beispiel: gleiche Strasse, eine halbe Stunde später. Da sich unsere Fahrer der Unterentwicklung seiner Landgenossen bewusst ist, hupt er mehrmals, sobald sich Lebewesen am Strassenrand befinden: Schulkinder, Omis, Ziegen, etc. Alles läuft bestens, bis wir uns einem Jungendlichen auf einem Fahrrad nähern. Der Fahrradfahrer befindet sich auf dem rechten Seitenstreifen, radelt in die gleiche Richtung wie wir und befindet sich ca. 5 Meter vor uns. Und plötzlich entscheidet sich unser suizidgefährdeter Stunt-kobold, die Strasse vor unserem Auto zu überqueren. Man beachte vor allem die Geschwindigkeitsdifferenz: wir näherten uns mit ca. 100 km/h einem Fahrrad mit ca 15 km/h! Ein mit hoher Wahrscheinlichkeit für den Jugendlichen tötlicher Unfall konnte nur dank einer Vollbremsung vermieden werden. Es fehlten max. 10 cm und der Volltrottel wäre als Hackfleischnachschub für den örtlichen Metzger hinter unserem Auto zum Vorschein gekommen. Und das schlimmste: der intelligente Knabe tat das ganze in vollem Bewusstsein des Risikos. Sämtliche Wildschweine am Strassenrand haben mehr Intelligenz aufgewiesen als unser bolivianischer Zeitgenosse.
Diese Liste könnten wir endlos fortsetzen. Wir haben über dieses Fehlen von Intelligenz/geistiger Entwicklung mit verschiedenen Leuten in den 4 Ländern gesprochen. Alle waren sich einig, das die Immigration in langfristiger Hinsicht ein entscheidender Faktor ist: die Länder, die seit der Unäbhängigkeit einen hohen Grad an Immigration erfahren haben (Chile mit einem relativ hohen Anteil deutschsprachiger Einwanderer und Argentinien mit vielen italienischen Immigranten, stehen weitaus besser dar, als solche Länder, in denen die lokale Bevölkerung weitgehend unter sich geblieben ist (Peru und Bolivien). Anscheinend treibt die Durchmischung verschiedener Völker/Rassen die gesamtgesellschaftliche Entwicklung eines Landes entscheidend voran.
In diesem Sinne: es lebe die Immigration und die Möglichkeit, seinen Horizont zu erweitern zu können im Austausch mit Mitbürgern, die aus fremden Ländern kommen!


Nous ne pouvions pas terminer ce blog sans vous parler un peu plus de la Bolivie. En effet, notre voyage nous a permis de nous rendre compte que chaque pays d'Amérique Latine est très différent de ses voisins. Par exemple, le Chili est aussi différent de l'Argentine que l'Allemagne l'est de l'Italie. Ainsi, chaque pays a ses caractéristiques, certaines positives et d'autres moins bonnes. Seul 1 pays se démarque des 3 autres: la Bolivie. Il est vrai que si vous avez lu nos articles du blog, vous avez vu de magnifiques paysages, des belles villes... Mais nous ne vous avons pas parlé de l'essentiel: il nous tardait de quitter le pays! Le guide du routard commence son livre par le descriptif: la Bolivie est le pays où l'impossible devient possible et le possible impossible. Je ne garderais que la deuxième partie de la phrase. Nous n'avons jamais visité un pays aussi peu civilisé et surtout où nous ne pouvions faire confiance à personne. Vous trouvez peut être que j'exagère et c'est vrai qu'au début cela peut être marrant et certains détails sont sans importance, mais à longueur de journée, c'est assez crispant...
Je m'explique. Déjà au Pérou, nous avions pris l'habitude de ne poser qu'une question en même temps pour avoir une réponse à peu près correcte. En Bolivie, même en ne posant qu'une question, cela semble déjà trop et la réponse est presque toujours fausse! Ou bien, la personne demande à son supérieur car elle est mis en difficulté... Je vais juste vous donner un petit échantillon de situations.
A l'aéroport international de La Paz, Matthias demande au marchand de journaux s'il a des journaux internationaux. Réponse: "qué es eso?".
Nous rentrons dans un restaurant pour manger à midi. Il reste quelques tables de libres et nous demandons si nous pouvons nous asseoir. Le serveur nous dit que c'est complet parce que c'est réservé. Je demande alors à réserver pour le soir et là on me dit que le restaurant n'accepte pas les réservations...
Jusque là ça peut rester assez drôle. Mais tout est à l'avenant. Par exemple, les gens ne conçoivent pas d'attendre, de faire la queue. Du coup, on peut être bousculé à tout moment par des mama qui veulent passer devant tout le monde. Ou bien, 2 voitures peuvent créer un embouteillage parce qu'aucune ne veut céder le passage à l'autre. 
Ou alors, la même place de bus est vendue à 3 personnes différentes alors que le bus est à moitié vide. Dans l'avion, j'ai aussi failli m'asseoir sur la poche remplie de vomi laissé par l'ancien passager et qui n'avait pas été enlevée alors qu'elle était bien visible sur le siège...
Cela peut aussi être le chauffeur de taxi à qui j'ai donné le nom de notre hôtel, qui en répète un autre trop vite pour que l'on comprenne. Il nous dépose donc à un hôtel inconnu probablement tenu par une connaissance et lorsque nous lui demandons de nous amener à l'hôtel cité au début qui est finalement situé à 500mètres, il râle et nous demande le double du prix car maintenant cela fait 2 voyages. 
J'en oublie d'autres, comme internet coupé dans tout la pays à n'importe quel moment parce que la compagnie fait des réparations, le distributeur de billet qui ne donne pas tous les billets, toutes les "maquinas que no funccionan" à longueur de journée, la route qui est asphaltée sauf au niveau des ponts qui doivent être difficiles à construire donc il faut prendre des déviations tous les 10 km, ce qui peut doubler le temps de trajet, la puce de téléphone qui prend 1 heure à être activée (5 minutes dans tous les autres pays) avant de se rendre compte qu'il est impossible d'établir une communication avec les téléphones situés en Bolivie mais qu'il est possible de passer un appel à l'étranger!... 

J'en passe,  Mais l'aspect le plus gênant concerne la conduite. La capacité de jugement et la patience n'étant pas le fort des boliviens, conduire en Bolivie est très dangereux. Ainsi, sur un trajet de 3 heures, nous avons faillit avoir 2 accidents graves. Le premier parce qu'une voiture a choisi de traverser l'autoroute (ici, il s'agit plutôt d'une 2 x 1 voie) juste au moment où il y avait une voiture de chaque côté (alors que la circulation était très peu dense). Heureusement que le chauffeur avait de très bons reflexes. Et le 2ème accident parce qu'un jeune à vélo s'est volontairement jeté sur la voiture. Il nous a vu et a fait exprès de traverser la voie juste au moment où nous passions. Nous avons vraiment faillit le tuer, encore une fois, le chauffeur a eu de bons reflexes, mais le pire est qu'il rigolait après ça! Et encore j'oublie toutes les voitures que nous avons vu doubler en haut d'une côte ou dans un virage, sans la moindre visibilité, uniquement parce qu'ils ne voulaient pas attendre 20 secondes de mieux y voir.
Je vous rassure, nous avons également rencontré des boliviens très gentils, instruits, éduqués mais honnêtement, c'est loin d'être la majorité. Et malgré ses beaux paysages, son histoire et ses villes, nous ne conseillerions pas d'aller dans ce pays.

1 commentaire:

  1. Trés interessant votre ressenti surtout sur la bolivie que j'aimerai pourtant bien voir car j'ai toujours vu des paysages à couper le souffle.........mais bon pas sûr que j'y aille un jour ........
    françois

    RépondreSupprimer